25 juin 2014
Pour survivre aux conditions climatiques du Québec, les fleurs ont dû rivaliser d’ingéniosité et développer des stratégies dignes des meilleurs survivalistes.
L’hépatique à lobes aigus ne fait pas exception. Elle a su mettre au point plusieurs techniques lui permettant de survivre à l’hiver, de fleurir tôt au printemps et de favoriser sa multiplication avant l’arrivée de l’été.
1- L’hépatique conserve ses feuilles jusqu’au printemps pour être en mesure de commencer sa production d’énergie par la photosynthèse (utilisation de la lumière du soleil pour produire des sucres) aussitôt que la fonte des neiges le permet.
2- Elle peut ainsi profiter de la lumière du soleil printanier qui passe facilement à travers les branches des arbres qui n’ont pas encore de feuilles pour fleurir.
3- Sa tige, ses feuilles et ses bractées sont couvertes de poils denses et soyeux qui lui servent d’isolant et la protègent contre les froids et les vents printaniers.
4- Les fleurs demeurent fermées par temps nuageux et ne s’ouvrent qu’en présence de soleil, conservant ainsi le pollen pour les journées où les pollinisateurs risquent d’être présents en plus grand nombre.
5- Ses nouvelles feuilles, produites après la floraison, servent à produire les réserves d’énergie, conservées dans les parties sous-terraines de la plante, qui permettront la croissance hâtive du printemps suivant.
Pour en savoir plus sur les caractéristiques de l’hépatique à lobes aigus, visitez sa fiche.
À la prochaine,
Sophie
Voir sa fiche |