Toutes les rudbeckies sont d'origines nord-américaines. Curieusement, leur popularité dans les jardins c'est d'abord manifestée en Angleterre. Au début des années 1600, John Tradescant, un gentleman anglais, collectionneur de plantes, se fait offrir des rudbeckies par un colon français du Nouveau Monde qu'il plante dans les jardins anglais. Ce n’est que deux siècles plus tard qu’on la retrouvera dans les jardins américains et canadiens. Les rudbeckies sont communément appelées « marguerites jaunes ».
Synonymes : rudbeckie hérissée, marguerite jaune, Orange Coneflower
La rudbeckie produit une fleur à disque central en forme de cône, brun pourpre avec des rayons jaunes. Elle mesure de 5 à 10 cm de diamètre.
Les feuilles sont simples, alternes, de forme ovale, elliptique ou lancéolée. Elles sont entièrement recouvertes de poils rugueux. Chaque feuille mesure entre 3 et 30 cm de long.
La tige est rigide, circulaire avec une multitude de petits angles. Comme les feuilles, elle porte des poils rugueux et abondants. Elle mesure généralement autour de 60 cm de haut.
Le fruit de la rudbeckie est un akène noir, quadrangulaire, à stries longitudinales fines.
La rudbeckie pousse dans les champs, les lieux incultes, le bord des chemins et les rivages.
Répartition générale dans le Québec habité.
L'identification des rudbeckies est complexe, leurs fleurs se ressemblent autant que des jumeaux identiques. Même les experts ne s'entendent pas toujours à leur sujet. Pas étonnant que nous ayons de la difficulté à les départager. La rudbeckie voyante se distingue par l'absence ou la petite quantité de poils sur sa tige et ses feuilles. La rudbeckie laciniée a un coeur jaune-verdâtre. Les rudbeckies peuvent aussi être confondues avec les hélénies, mais les pointes des rayons de ces dernières se terminent par trois bouts arrondis.