C'est à la beauté et la couleur de sa fleur que l'on doit l'importation de la salicaire commune au Québec : on voulait l'avoir dans nos jardins. Le problème c'est qu'elle s'est si bien adaptée qu'elle en est devenue envahissante et qu'elle a le potentiel de détruire la flore indigène aux endroits qu'elle colonise. Malgré le fait qu'elle soit encore vendue dans les centres de jardin, il est fortement recommandé de ne plus la planter pour éviter sa propagation.
Synomymes : salicaire, salicaire pourpre, lythrum salicaire, Spiked Loosestrife
Les fleurs de la salicaire sont d'un rose pourpré, elles possèdent de 4 à 6 pétales à l'aspect un peu froissé et poussent en épis terminal garni de feuilles. Elles ont un diamètre de 12 à 15 mm.
Les feuilles sont opposées ou verticillées par groupe de trois. Elles sont entières, assez étroites et de forme lancéolée. Les feuilles supérieures sont sessiles.
La salicaire est une plante qui peut mesurer entre 60 et 120 cm de haut. Sa tige est dressée, carrée et porte quatre lignes longitudinales relativement saillantes. Elle est légèrement pubescente et fréquement ramifiée dans sa partie supérieure. Elle est d'une couleur brun rougeâtre.
Le fruit de la salicaire est une capsule. La dispersion des graines se fait souvent par l'intermédiaire de l'eau, phénomène qui se nomme dissémination hydrochore.
La salicaire est une plante qui aime les lieux humides. On la trouvera donc aux abords des cours d'eau, des lacs et des marais, dans les lieux submergés au printemps, dans les fossés et les prairies humides.
Dans tout le Québec habité, depuis l'Abitibi jusqu'en Gaspésie et la Haute Côte-Nord.
L'apparence de la salicaire commune est assez caractéristique qu'il est difficile de la confondre avec d'autres plantes qui poussent à l'état sauvage au Québec.