Petites fleurs jaune pâle dont les larges feuilles luisantes forment un tapis au printemps. Il paraîtrait que les chasseurs du Témiscamingue utilisaient son rhizome pour frotter leurs pièges à ours, car la plante auraient la propriété de les attirer.
Les fruits seraient toxiques, mais les feuilles printanières encore enroulées se mangeraient en salade ou cuites comme un légume.
Les fleurs de la clintonie sont jaune vert en forme de clochette au port penché. Elles se trouvent en ombelle au bout de la hampe florale au nombre de trois (3) à huit (8). Elles possèdent trois (3) sépales et trois (3) pétales identiques (tépales).
Les feuilles de la clintonie sont grandes, luisantes et légèrement charnues. Elles forment une rosette à la base de la plante. Elles sont généralement au nombre de trois (3), mais certains plants peuvent en avoir deux (2) ou quatre (4). Elles ressemblent beaucoup à celles du muguet.
La hampe florale (tige) est unique, érigée au bout de laquelle ont trouve les fleurs en ombelle. La plante mesure entre 15 et 30 cm de haut.
Le fruit de la clintonie est rond, charnu d'un bleu acier ou foncé avec un oeil noir. Il existe une forme de clintonie donnant des fruits blancs (forma albicarpa).
On trouve la clintonie dans les forêts de conifères ou les forêts mélangées ainsi que dans les lieux frais et humides des érablières.
La clintonie boréale serait présente dans toutes les régions du Québec sauf dans sa région la plus au nord, le Nord-du-Québec.
La clintonie boréale peut faire penser à l'érythrone d'Amérique. Par contre, un plant de clintonies porte plusieurs fleurs alors que l'érythrone n'en a qu'une. De plus, les feuilles de l'érythrone ont un aspect caractéristique avec leurs marbrures pourpre ou vert pâle qui sont absentes des feuilles de clintonie.